Arsenal
3.3
Arsenal

Film DTV (direct-to-video) de Steven C. Miller (2017)

Coïncidence... Je ne crois pas !

Je suis en pleine période de la "NicolasCageSploitation" et un film m'intéressait particulièrement : Arsenal.
Déjà capillairement parlant, ce film s'annonce déjà comme un chef d'œuvre puisque Nicolas Cage "acteur caméléon" arrive à se fondre dans la peau de son personnage, avec ce combo : chevelure-moustache et faux nez qui fait passer ce film dans le top 5 des meilleurs faciès improbables de Nicolas Cage dans un film, juste derrière Con Air et devant Next.
De plus, ce film possède un "Nicolas Cage Moment's", puisque le film nous délecte d'un assassinat perpétué par Nicolas Cage, en pleine possession. Cette scène a elle seule peut justifier le visionnage de ce film, pour les fans les plus hardcord.
Pour les fans les plus harcore oui, car il reste 1h20 de film


Et justement parlons du reste du film car Nic Cage n'est qu'un personnage secondaire. Le film parle de la fraternité entre deux frères. Étant orphelin, le plus grand s'est occupé du plus petit. 20 ans plus tard, les rôles s'inversent le cadet ayant une bonne situation aide son ainé qui lui, ex marine, divorcé et ayant des mauvaises fréquentations gâche peu à peu sa vie. L'ainé joué par Johnathon Schaech, habitué à jouer dans des séries z et le cadet joué par Adrian Grenier, acteur de la série "Entourage" (jamais vu).
Je trouve l'interprétation de ces deux frères pas spécialement mauvaise. On s'attache assez rapidement à ces deux personnages, enfin surtout au cadet. Après je m'attends en toute franchise tellement à rien qu'il m'arrive d'être surpris. Voilà pour les points positifs du film.


Le réalisateur est Steven C. Miller, habitué au DTV, puisqu'il a permis à Bruce Willis de payer ces impôts à 3 reprises et à aider Stallone a massacré Evasion 2 et il signe avec Arsenal une réalisation assez fade, avec pleins de ralentis à outrance, puisque quand tu ne sais pas quoi faire lorsque tu tournes des scènes d'actions, il faut mettre pleins de ralentis ! C'est comme ça que ça marche...


Le scénario est vraiment basique, saupoudré de grosses facilités scénaristiques.
John Cusack sert quant à lui vraiment à rien dans ce film.


Ah oui, au fait, c'est un sequel/spin off à un autre film de Nicolas Cage : Deadfall où il incarne déjà le rôle d'Eddy 24 ans avant, devant la caméra et sous l'œil avisé de Coppola... Christopher Coppola qui est le frère de Nicolas Cage.
Et qui, fait intéressant : Christopher Coppola joue dans Arsenal où il interprète nul autre que le frère de Nicolas Cage dans le film.
Coïncidence... Je ne crois pas !
N'ayant pas vu l'œuvre original, je ne pourrai hélas pas mettre en évidence les liens qu'uni ces deux films ou quel univers partagé est créé. Manque de professionnalise, je sais, je sais, ne m'en parlez pas ! Les temps sont durs.


En conclusion, le film n'est pas terrible, mais à vrai dire, je m'attendais à pire... (C'est un argument ! Je vous jure !)
Nicolas Cage et Adrian Grenier arrivent à garder le peu d'attention que l'on a dans ce film, malgré un tout assez vide et un rendu très téléfilm bas de gamme.
Au final : 3,5/10.

Mcclaine
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Créée

le 18 mai 2020

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