ATB c'est un peu le super 8 du pauvre, jouant la carte de la nostalgie Goonies avec un penchant badass nouvelle génération. Ici pas de gamins de banlieusards middleclass, mais des lascards de banlieue, sorte de New Kids On The Block sauce Skyblog, n'voyez.
Wesh.
Voici donc une (énième) histoire d'invasion extra terrestre contrée par des gamins en capuche qui zyvont et qui niquent sa mère l'alien, un guest star dispensable (Nick Frost), un humour de sarrazin au pays de Sa Majesté, des créatures improbables aux dents phosfluorescentes (d'où le titre de la critique). ATB c'est un démarrage en dents de scie (humour contextuel), du sang qui tarde à venir et qui ne semble pas être assumé malgré le potentiel de certaines scènes. Bref une demie teinte omni présente qui pèse sur le film comme un boulet. A trop vouloir jouer sur tous les tableaux l'histoire, les persos, les péripéties, les punchlines, l'action, tout transpire le sous-exploité.
Malgré tout ça vaut son pesant de sympathie, quelques vannes font mouche, le temps d'un éclair un ou deux plans fonctionnent, le doublage français colle bien (on se demande pourquoi), et c'est plutôt divertissant pour qui a une heure et demi à tuer.
M'enfin, c'est loin de déchirer sa race tout de même.