Plusieurs choses me traversent l'esprit à la sortie du cinéma.
Premièrement les critiques lues avant de venir auraient mieux fait de soulever le problème du "mais qu'est ce que cette daube?" au lieu de faire les coqs en parlant de la situation financière idéalisée du personnage de Cécile de France (journaliste à france télévision, par ailleurs, suis je la seule à penser que c'est un faux débat? Excusez moi mais en quoi le train de vie d'un david pujadas ne serait pas celui du presque luxe? pas celui à la barclay autour de la piscine mais quand même?). Soit dit en passant, plutot que de se regarder le nombril style "les médias regardent l'image des médias du vieux Clint" on aurait pu dire que par exemple, la vision des services sociaux anglais du clint est complètement fantasmée (pardon mais à Londres, deux assistants sociaux pour un mioche? Même en milieu rural français on a pas ça).
Mais en fait, peu importe, le véritable souci face à ce film, c'est que c'est de la merde. zéro profondeur des personnages (SPOILER : Coucou tu me dis autour d'une tomate que j'ai été violée par mon père mais je pleure dans l'escalier pour ne jamais revenir parce que ça aurait pu nourrir l'histoire tu vois ou encore Coucou j'ai vécu le tsunami mais vraiment je préfère me balader avec des cheveux de merde plutot que de parler du traumatisme), zéro niveau des dialogues "mais tu penses qu'il y a quoi après la mort?" + oeil de vache morte, zéro esthétique (c'était les sims vivant le tsunami, si si). Ne parlons pas de cette musique digne de la belle et le clochard, omniprésente et bien gavante.
Au final on sort de là bien déçu du vieux Clint qui sucre un peu trop les fraises.