Le précurseur de Pale Rider

Un ancien pistolero devenu révérend vient s'installer dans une petite ville où la guerre couve entre les éleveurs bovins et ovins. Ce plot, Clint Eastwood va le récupérer 20 ans plus tard pour donner l'un de ses westerns crépusculaires les plus nihilistes.

Ici, l'histoire est ponctuée d'invraisemblances dues aux bons sentiments, au message évangélique qu'il doit porter. A la fin, le pistolero renonce à la violence et convainc pacifiquement tout le monde de ne pas s'entretuer. Cinq minutes avant, le fils de l'éleveur le plus puissant est tué par l'un de ses adversaires, mais il oublie tout à la fin. C'est pas grave.

Je mets la moyenne au film pour la présence de Glenn Ford, qui arrive presque à me faire gober cette parabole mal embouchée. On n'est pas le père de Superman pour rien.

Et aussi pour la présence de David Carradine, en fils d'éleveur violent et irrécupérable.

Et aussi pour Barbara Hershey, en indienne pas très convaincante, et un poil raciste. Vous apprendrez que les indiens ne se lavent pas. Mais bon, au moins elle joue convenablement ce rôle lamentable. ..