L'art de la simplicité
Pour construire un récit d'apparence simple, il faut le nourrir de mille détails presque invisibles et faire preuve d'un sens de l'observation acéré. Limpide et lumineux, Au revoir l'été mêle...
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le 19 août 2015
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On dit toujours que Hong Sang Soo est le Rohmer asiatique (Coréen en ce qui le concerne) alors que j'ai toujours trouvé qu'il devait plus à Garrel qu'à Rohmer. Mais surtout, je pense qu'Hong Sang Soo ne doit plus rien à personne et que son cinéma est suffisamment important et personnel pour ne plus être rattaché à un autre cinéaste. En revanche, si l'on veut chercher un Rohmer asiatique, le voici ! Le jeune cinéaste Koji Fukada et son magnifique "Au revoir l'été" (quel beau titre), c'est du pur Rohmer transposé dans un Japon calme et apaisant, dont il filme magnifiquement les plages et les petites faubourgs tranquilles. Ses actrices, toutes superbes, sont remarquables, et rohmeriennes à fond, même son film est chapitré à la rohmer, sur un petit cahier écrit à la main, qui déroule les jours du 26 août au 3 septembre... Au revoir l'été ! Mais ce film est aussi un film post-Fukushima, et évoque avec beaucoup de justesse les conséquences de cette catastrophe nucléaire. Belle réussite, super découverte, et je n'ai qu'une envie : suivre ce cinéaste sur le long terme, on n'est pas au bout de nos surprises !
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le 18 févr. 2016
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