Fin des années 90 chez mon marchand de journaux, je découvrais le "Lucasfilm Magazine". Fan de la trilogie mythique je ne pouvais que me jeter dessus, espérant faire le plein d'infos sur la tant espérée préquelle qui s'annonçait comme le point d'orgue de ma jeune vie de cinéphile (quel naïf...). En parcourant ce chef d'oeuvre d'objectivité je découvrit la bave aux lèvres qu'il existait une pépite inconnue bien cachée par son créateur qui contenait pleins de wookies et la première apparition de Bobba Fett!!! Il fallait absolument que je mette la main dessus. Grâce à la magie d'internet, quelques années plus tard, je l'avais enfin trouvée!
C'est avec la main tremblante et le coeur au bord de l'explosion que je lançais la lecture du fameux téléfilm que tonton George ne voulait pas que je voie... Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il aurait du faire bien plus d'efforts pour me le cacher!
Dès les premières secondes du générique tout l'univers de Star Wars s'écroule lamentablement. La galaxie dans laquelle les héros évoluent ne nous parait plus si lointaine en voyant le beau chalet rustique de Chewbacca et les émissions ringardes dont s'abreuve sa famille de déficients mentaux (car oui, dans le star wars universe, les wookies se matent des émissions de cuisine et des mauvais clips à la télé). C'est un incroyable nanar cosmique absolument hilarant si on le regarde au second degré. Il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie "Lumpy" l'effrayant fiston dégénéré de Chewie au regard de psychopathe, le papy qui se mate des films semi érotiques en VR, le dessin (très mal) animé conçu sous LSD, le casting original se réunir (sans doute sous l'influence de la même substance) pour participer à une fête Wookie hyper chelou...j'en passe, je vous laisse la surprise.
C'est un indispensable pour tout fan de Star Wars et dans un sens, c'est pas pire que la prélogie niveau trahison!