SCOOP: C-3PO aurait refusé le rôle de Cleo pour une question de cachet.
Il est toujours bon de rappeler que l'Homme n'est peut-être qu'une anomalie dans l'échelle de l'espace et du temps. Comme tout film d'anticipation post-apocalyptique qui se respecte, celui-ci est sombre, pour ne pas dire désespéré. Les marques de notre évolution, de notre civilisation ne sont que de vagues griffures sur le sol aride et desséché d'une planète devenue inhospitalière. Le postulat de base part d'un bon sentiment, mais le problème vient du fait que le dire c'est bien, le montrer c'est mieux. "Automata" souffre d'un sérieux manque d'ambition, probablement lié à son manque de budget. En effet, difficile de croire que le monde ne soit réduit qu'à une ville moribonde et polluée et à un désert adjacent. C'est d'ailleurs le point faible de la majorité des films de SF du genre (à part éventuellement "World war Z") qui semblent systématiquement se passer dans une zone restreinte des USA. C'est un tantinet nombriliste et finalement assez peu représentatif de ce que ces films cherchent à démontrer. Cela dit, ne soyons pas trop sévère: nous avons droit à Antonio Banderas déguisé en boule de billard (sans les trous), à Melanie Griffith aussi expressive que Cher simulant un orgasme lors d'une "DP", à des robots plus vrais que nature mais sympas quand même, bref à un peu de douceur dans un monde de brutes. Et çà, çà n'a pas de prix...