Parce que je suis autorisé à penser ...
... même si je ne suis pas critique cinéma ! Bon, j'ai été long depuis ma dernière critique ( j'ai une vie et elle est pleine d'emmerdes ). J'ai ( enfin ) vu la version uncut, ce qui m'amène directement ici. Toujours en I le plaisir des mirettes pour II food for thoughts.
I Avatar ou le pétage littéral de rétine.
En effet, j'ai la chance de pouvoir dépenser une journée de salaire ( si j'en avais un ) pour aller me casser l'oeil en IMAX 3D à proximité de chez moi. Et Avatar en IMAX 3D frise l'indescente perfection de l'image pour grand public. Les souvenirs bien que datant de 2k9 sont encore bien présents, les cailloux qui flottent, les poulets de combat ... les couleurs chatoyantes, un visuel très léché ... Parfois un peu trop fluo kikoo mais après tout, c'est pas de la SF pour rien. Si j'avais du ne noter QUE l'imax 3D, c'était un 10. MAIS la version que 3d ... s'eut été un 8 et la version flat vaut un 7. Les paysage époustouflent, les fx sont vraiment bien chiadés, la photographie est toujours de premier choix, les plans sont très bon, bien cadrés, bien choisis. RIen de particulièrement novateur, mais ce qui a été fait l'a été avec grand soin dans chaque scène à mon goût.
II Avatar ou le manichéisme latent
Là où ça pêche un peu malgré mon 7 généreux ( je suis comme ça moi, j'aime donner ) c'est le scénar. On ne tombera pas dans la facilité en comparant ce dernier à celui de Pocahontas, mais c'est vraiment pour vous bande de veinard que je vais exposer un peu plus mon point de vue. La différence entre la version ciné et la uncut est flagrante. On s'attache bien plus au personnage de Sigourney Weaver dans la uncut quand elle raconte un évènement complètement occulté dans la version ciné. Un petit drame qui en dit long sur la relation tendue entre les 2 peuples et rend la triste fin de la scientifique vraiment triste. Idem sur la remise en cause de Jake Sully qui est ellipsée dans la version ciné. La courte introspection que l'on trouve dans la version uncut est plutôt chouette et apporte du relief au héros. La mort de tsu tey qui était destiné à être le leader du peuple omaticaya est honteusement absente de la version ciné. Elle "humanise" cette espèce de bestiole qui passe pour être primaire et un peu limitée dans la version que vous avez probablement vu. Une fois de plus elle apporte de la profondeur à un personnage qui en a bien besoin.
ATTENTION MASTERFLAAAAAAAAW :
le méchant. Incarnation du badasss star of badassitude. Marche les jambes écartées tellement il est encombré par sa virilité, tire une tronche de 15m de long, n'a pas peur, pas mal, pas de sentiments, risque sa vie à chaque scène où ca doit bouger un peu... Killer de tout ce qui bouge, humain, plante, animal ... C'est juste trop. Aucune remise en cause, c'est vraiment le cliché américain du méchant soldat et ça craint. Ça dénote. Déjà que le scénar est hyper attendu le méchant ne vient rien arranger. Mais déjà le temps me rattrape. Je vais devoir conclure parce que j'ai une aprem cuite en perspective.
Scénar attendu, méchant caricatural, manichéisme ambiant ... Si il n'y a rien de dramatique là dedans, je conseille vivement un visionnage IMAX3D et la version uncut ( l'idéal serait trouver un ciné qui fasse une version IMAX 3D uncut ... on peut toujours rêver ).
Donc c'est grandiose, c'est beau soyons honnêtes, mais la version ciné pêche par la superficialité des personnages et un scénar prévisible, souci qui se trouve atténué par la version uncut que l'on n'a pas eu la chance de voir en salle ...
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