"Et j'ai crié Aline pour qu'elle revienne!"
Ça aurait pu être long, niais, ridicule. On aurait pu rester bloqué dans la routine assommante d'un couvent. Mais c'est un souffle sensible qui traverse ce film sur fond de Camargue.
Si l'histoire est touchante, bien qu'un peu prévisible, et les plans sont beau (de jolies scènes de baignades et de peintures, une vision de la nature pure et libératrice) c'est l’énergie transmise par les comédiens qui m'a bluffé. Ce mélange parfait de naturel, d'émotion et d'humour.
Face à ces trois gars, on souris, on éclate de rire, les répliques fusent. On a l'impression d'être en face d'une vraie bande de potes, tous charmants, et pas con pour autant. On voudrait descendre la dune et se retrouver avec eux sur la plage, dans cette expérience un peu folle, cette histoire de découverte de l'autre. Pour Avril, c'est une découverte du monde, des couleurs et de la liberté.
Et pour nous c'est un bon moment, que demander de plus?