Bad ride Boys or die

N'étant pas un initié de la saga lancée par l'explosif Michel Baie, j'ai regardé ce film sans en attendre quoi que ce soit. Pour le coup, les "promotions" octroyées lors de la semaine du cinéma (fin juin/début juillet) ont permis de voir cet opus dans des conditions suffisamment bonnes pour ne pas regretter l'investissement.

De ce que j'en ai compris, il s'agit du deuxième opus réalisé par le duo de réalisateurs. Le ton est sensiblement différent du précédent (Bad Boys for Life). Lequel se singularisait par une pseudo montée dramatique culminant (spoiler) par la mort de Cypher (Joe Pantoliano). Sa soi-disant mort par électrocution dans les entrailles du Nabuchodonosor ne m'avait d'ailleurs pas convaincu, à l'époque. Apparemment, le bougre avait réussi, on ne sait trop comment, à rejoindre les machines ; abandonnant le combat pour pouvoir manger des steaks synthétiques dans une saga qui l'était tout autant (nous parlons ici de Bad Boys, et non de Matrix).

A rebours de son prédécesseur, ce Bad Boys 4 reprend de nombreuses scènes du premier film de Michael Bay (à commencer par la classique dispute de nos bad boys interrompue par des bandits de grand chemin). Le tout, en poussant les curseurs de l'absurde à leur paroxysme. Comme si le film devait compenser le trop plein de "sérieux" qui marquait le 3ème film. En attestent les trips mystico-allucinogènes de Skittles Burnett. Ce qui permet aux réalisateurs de nous gratifier de scènes à la limite de l'épilepsie.

Toujours est-il que ce film est l'occasion de revoir quelques scènes des précédents films, de retrouver Mister Fantastique sorti du formol, quelques musiques sympas et des situations comiques qui faisaient défaut au précédent.

Si Bad Boys 4 ne réinvente pas la poudre, au moins est-il l'occasion de passer un bon moment entre amis. Ce qui est déjà pas mal de la part de l'industrie hollywoodienne. Nonobstant, comme pour le reste de ces productions référentielles grossières, j'imagine qu'un aficionados de la saga risque de mettre ce 4ème film à l'index... s'il se remet de la crise d'épilepsie provoquée par le visionnage.