Un vrai documentaire, donc pas de mise en scène autre qu’un décor simple : une maison faite de tatamis, de bois, de cloisons, dans le plus pur esprit d’un dojo. Les lumières sont agréables. Le manque de traduction de ce non pas chef d’œuvre mais remarquable regroupement de ténors de la discipline nous empêche pour l’instant de profiter pleinement des paroles de ces maîtres reconnus, mais en faisant quelques efforts, on se laisse vite gagner par l’esprit qui anime ce film : l’essence du Kinbaku, art japonais et ancestral du bondage artistique et érotique. Si j’aperçois une version sous-titrée, je ne manquerai pas de faire une nouveau retour sur ce film.