Bandits Amoureux

Voulant continuer à chercher désespérément un "bon" film de Jean Luc Connard... euh Godard, et étant intrigué par ce film que Quentin Tarantino a tellement aimé, au point de donner à sa boite de production le titre de ce dernier, j'ai donc choisi de voir Bande à part.

Enfin un film de JLG qui ne transpire pas la prétention et la provocation, bien qu'il ne soit pas totalement dénué ce cette vilaine habitude, comme par exemple avec ces monologues en voix off que Godard assure lui même. Ses phrases toutes faites avec un sentiment de poésie tellement poussé que ça en devient prétentieux, en plus Godard avec sa touffe sur la langue c'est pas joyeux joyeux, sinon, la deuxième chose qui m'a fait halluciner, c'est durant le générique d'ouverture. Arrivé à l'endroit où logiquement on devrait lire "un film de...", ou "réalisation...", bah Jeanjean lui, tellement il est au dessus de tous, il préfère mettre "Cinéma de Jean Luc Godard", ça si c'est pas de la prétention level 1020, je sais pas ce que c'est.

M'enfin bon à part ça, je n'ai pas grand chose à redire, on suit cette bande constituée de trois personnes, dont une femme, aimée par les deux hommes qui l'entourent, une femme fragile, qui ne voit le mal nulle part. Sauf quand ses deux prétendants décident d'aller braquer le coffre de l'homme qui vit dans la même maison qu'elle. Une aventure légère, structuré (pour une fois) et follement anarchiste où seuls l'amour et l'argent prendront forme. Sans être transcendant ou voire marquant, c'est sans aucun doute le meilleur film du monsieur que j'ai vu jusqu'à présent, j'ai pourtant hésité entre 6 et 7 pour la note, mais ma gentillesse l'a emportée.
J'ai beau détester Godard comme un chat déteste une souris éléphant, je dois rester objectif et savoir me rendre compte de certaines qualités, ici, tout est simple, mais simplement bien fait, je n'ai rien à redire sur la réalisation, la mise en scène ou encore le casting. Casting composé principalement de trois personnes, la belle Anna Karina avec son accent à tomber, ex femme de Godard d'ailleurs, va savoir..., ensuite nous retrouvons les amoureux de la demoiselle, Sami Frey et ce bon vieux Claude Brasseur que je n'avais pas l'habitude de voir si jeune.

Voili voilou, que dire de plus sur ce premier bon Godard, je ne suis pas aussi optimiste que Tarantino mais je suis content de voir que le monsieur est capable de faire autre chose que de la merde faussement intellectuelle et prétentieuse.

Ce qui est sur en tout cas, c'est que Godard bande à part...