C'est avec un certain plaisir, non dissimulé bien sur, que l'on retrouve devant la caméra Martin Lawrence plus en forme que jamais. Après avoir été véritablement révélé quatre années plus tôt (Big Mama), ce dernier s'essaie à la comédie plus intransigeante, en endossant le rôle d'un entraineur de Basket Ball déchu qui devra, tant bien que mal, remonter la pente. Alors forcement, la trame du film est tracée à l'avance. Peu de rebondissements viendront donc perturber la quête de Roy, l'individu compulsif un brin irritant, si ce n'est quelques "ennemis" qui seront rapidement remis à leur place. Sans grande surprise, il réussira là ou tous ont échoués. Mais le message de Basket Academy à le mérite d'être clair : à force de persévérance, chacun peut être capable du meilleur. Avec, comme toile de fond, quelques blagues savoureuses, cette comédie fera passer un bon moment aux adeptes du cinéma moderne.