Soyons indulgent, c'est ma première critique ici, en plus je viens du Québec profond, trop profond, genre casquette John Deere et chemise à carreaux.
Ça va spoiler un poil.
Étant de nature optimiste, nous n'allons quand même pas massacrer ce sublime blockbuster venu tout droit d’América, la seule, la grande, celle du Capitaine. Ça démarre assez fort avec la fin du Manofsteel récupéré à la hâte dans un conteneur derrière chez Warner: ça pète de partout, sauf la petite fille, j'en pleure encore; j'avais pas pleuré autant depuis la scène de la petite fille dans Pacific Rim: c'est du lourd.
J'ai trop prié pour que la scène des parents qui se pète le collier en crevant y soit, quelle ne fût pas ma stupéfaction de la retrouver, j'en ai chialé, chialé je vous dis, moi et les 3 autres personnes dans la salle aussi.
Si vous êtes comme moi, vous apprécierez l'orgie de séquences de 4 secondes qui s'enchaînent, un virtuose! Du vrai Abrams.
Je ne trouve pas non plus que superman a un costume de crypto-gay nationaliste, non, ah ça non, il est pas crypto du tout, il s'assume parfaitement le Cavill. Parlant de scène gay, j'ai particulièrement adoré les 2 matelots chest huilé dans le petit bateau, ou les 2 lutteurs chest huilé à un moment donné: on est gâté là.
Pis des explosions partout, tout le temps pour tout pour rien, ça pète solide: on paye juste pour voir du beau feu digne des plus beaux jeux vidéos.
Pour ceux qui ont adoré Lord Of The Ring, Snyder rend hommage à Jackson en empruntant un Gollum grosseur de troll; Abrams aussi l'a fait dans Star Wars 7, un peu qu'on peut faire des hommages, ça se pompe pas à Hollywood, oh que non. Des maîtres de créativité. Puis le Gollum, et bien il fait quoi? Là c'est plutôt original faut avouer: il détruit la ville parce qu'il est fort.
Perso, je trouve Eisenberg plutôt juste, mais sous utilisé; par contre, Wonder fille, trop canon et quel costume: maillot de bain style année 50, mais en cuir, ce que ne renierait pas une certaine esthétique gay.
Si l'on ajoute un scénario tarantinesque et un quotas d'afro-américains en second rôle voire figurants bien remplis, on comprend assez vite à quoi on a affaire, c'est ça l'America! C'est pur.
Petit bémol, pas de pooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnn!!!!! Comment Nolan a-t-il pu accepter ça?
Trop d'émotions, je repense à la petite fille qui pleure... enough!