« Vous savez ce qu'on dit à un bobo barbu qui a déjà les deux yeux au beurre (très) noir?
...On lui dit plus rien, on vient de lui expliquer deux fois ».
Film dur dur pour moi. Commencé sans rien en savoir: ma petite âme est plutôt choquée...
Mais pas autant que dans Martyrs car je l'ai ici fini...(quasi) sans interruptions.
Je l'ai commencé sans rien en savoir car "nouveauté et exclue" sur Shadowz (ça m'apprendra à vouloir être premier...genre Syndrome de l'objet brillant nouveau?).
ça aide pas que je ressemble plutôt à celui qui se fait cogner...le barbu maigrelet aux deux bras taillés et fin comme des baguettes chinoises (juste enrobées de peau de poulet).
Et moins au gros videur qui me rappelle le bar dans Terminator.
Je venais d'entendre David Mamet dire à Bill Maher dans un podcast alcoolisé qu'il trouvait que les films commençaient trop tard et qu'il faudrait quasi "toujours couper les 10 premières minutes..."
ici, il a visiblement été écouté...on dirait qu'on a raté 10 minutes.
Mais ça nous fait confiance qu'on va comprendre; j'aime ça.
J'y connais rien mais le film me semble meilleur visuellement qu'avec le son et les dialogues: on peut quasi le comprendre sans les explications et dialogues; j'aime ça aussi.
Mais je me suis fatigué! Sans doute pour me protéger (et ça pousse trop ma capacité de Suspension consentie de l'incrédulité... notamment avec des mains percées et cassées qui restent pratiques ensuite?)
En gros, c'est un mélange de Wake in fright + Calvaire? + une fin à la Brazil?.
(Mini spoil=>Et un hommage à Bunuel et son chien andalou? via une double énucléation, quasi castration... Couple mononucléaire énucléé?. Cette scène du point de vue...de l'énuclée m'a bluffé...j'espère que cet écran alors noir me donnera pas de nuits blanches )
Fun entrée pour ma liste de scènes filmées en vision subjective d'un point de vue étonnant..