Un film du cinéaste néerlandais Fons Rademakers qui s'inspire de son époque. En effet le début fait très Orange mécanique à la sauce amstellodamoise avec cette bande de jeunes hommes s'offrant des séances de violences gratuites, pillant et violant. Pourtant Rademakers ne plonge jamais réellement dans le cinéma de genre, pas de suspense intenable, pas de scènes d'actions comme dans les polars des années 70. Le récit s'attache à décrire une sorte de phénomène sociétal fait de brutalité et de nihilisme, on pense aussi dans la dernière partie aux méfaits de Charles Manson et sa Famille. Après esthétiquement ce long-métrage pêche, ça fait dater on se croirait dans un épisode d'une série allemande même si les choix de plans du réalisateur sont tout à fait plaisants et variés.