Merci !
Merci Beethoven d'être revenu parmi nous ! Grâce à toi, tu as sauvé plusieurs parents qui auront désormais une nouvelle solution pour occuper leurs gosses. Comprends-les, après avoir vu le premier...
Par
le 19 janv. 2011
4 j'aime
Avec la suite vient l’amour. Il ne convient guère de juger Beethoven 2 sur son puritanisme congénital, base déjà présente dans le premier volet et qui reflète les préoccupations d’une société à protéger les siens. L’ambition dudit film consiste à peindre l’élargissement de la structure familiale par le biais des relations amoureuses ; en ce sens, les tribulations du chien équivalent à celles de la jeune Alice Newton, dont le cœur bat pour Taylor Devereaux. Deux initiations à l’amour se croisent et s’enrichissent mutuellement, dans un même souci de moralité et de transmission des valeurs. Le souci, c’est que fraîcheur et originalité ont ici disparu, laissant la place à une avalanche de petites saynètes sympathiques mais sans plus. Le plaisir de retrouver cette famille et de partager, une fois encore, leur quotidien mouvementé, suffit à passer un bon moment. Pourtant, cette famille paraît changée, reflet déformé et stéréotypé. Tout semble forcé : le jeu des comédiens exacerbe les affects, la partition de Randy Edelman contraint l’émotion et apporte la seule magie à un ensemble trafiqué et fait à la va-vite. Il y a toujours ce petit quelque chose de trop qui empêche les scènes de fonctionner, une lourdeur dans l’exécution, un refus du naturel. La farce n’est est que plus renforcée, certes. Mais ce deuxième film atteste néanmoins une fragilité – surtout un épuisement de ses enjeux – qui laisse la porte ouverte aux dérivations impropres que nous lui connaissons (Beethoven 3, 4, 5 et 6). Mignon mais lourdaud.
Créée
le 26 août 2019
Critique lue 158 fois
D'autres avis sur Beethoven 2
Merci Beethoven d'être revenu parmi nous ! Grâce à toi, tu as sauvé plusieurs parents qui auront désormais une nouvelle solution pour occuper leurs gosses. Comprends-les, après avoir vu le premier...
Par
le 19 janv. 2011
4 j'aime
Mise en scène par un spécialiste du film canin ("Teen Wolf", "Chien de flic"), une séquelle bien entendue inférieure qui pratique le procédé de la surenchère avec des gags encore plus poussifs et une...
Par
le 16 mai 2017
2 j'aime
Un an après le succès sans surprise du premier film, voilà que le St-Bernard le plus célèbre du monde a droit à sa suite qui suit à la lettre l'adage "faisons plus pour faire moins bien" alors que...
le 4 nov. 2022
1 j'aime
Du même critique
Nous ne cessons de nous demander, deux heures durant, pour quel public Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu a été réalisé. Trop woke pour les Gaulois, trop gaulois pour les wokes, leurs aventures...
le 1 févr. 2023
127 j'aime
9
Il est une scène dans le sixième épisode où Maeve retrouve le pull de son ami Otis et le respire tendrement ; nous, spectateurs, savons qu’il s’agit du pull d’Otis prêté quelques minutes plus tôt ;...
le 19 janv. 2019
89 j'aime
17
Ça : Chapitre 2 se heurte à trois écueils qui l’empêchent d’atteindre la puissance traumatique espérée. Le premier dommage réside dans le refus de voir ses protagonistes principaux grandir, au point...
le 11 sept. 2019
78 j'aime
14