Un univers et puis c'est presque tout
Court-métrage de Nicolas Bary, réalisé alors qu'il n'avait que 24 ans. Ce jeune cinéaste français se distingue par un univers assez original.
En effet, avec son univers enfantin, des décors faits de manière informatisées et faisant appel à un imaginaire d'enfant, des décors qui sont réalisés en 2D, voilà pour la petite touche de Bary qui fait évoluer des acteurs réels au milieu de tout cela.
On y retrouve en tête d'affiche la fameuse Armelle qui s'était fait connaitre via Caméra Café. Si on n'aime évidemment pas ces fameuses grimaces, inutile de dire qu'il vaut mieux passer outre ces quelques minutes de film. Personnellement, elle ne me fait ni chaud ni froid. La réalisation est par contre assez sympathique, avec des effets sympas et qui donnent aussi un côté absolument fantaisistes au film.
L'histoire est surtout une manière d'évoquer tous ces enfants qui seront les héros d'un long-métrage quelques années plus tard et qui font des farces aux adultes de la ville. Before est l'histoire d'une farce que l'on fait à la professeur jouée par Armelle. En fait, le gros problème de ce court, c'est qu'il appelle à ce que va être le long. C'est une sorte de grosse publicité en fait pour Les enfants de Timpelbach et la voix off finale est assez frustrante.
C'est un court qui ne prend donc de sens que si on regarde le long. Et ça c'est plutôt ennuyant. Pour le reste, l'univers est intéressant et on se demande ce que Bary va pouvoir en faire.