Sur fond "d'après esclavagisme", on nous raconte que rien n'a changé pour les anciens esclaves. Leur vie quotidienne est misérable, ils sont exploités autant qu'avant.
La capoera, aussi appelée "danse des esclaves", est un sport de combat déguisé (les africains l'ont importée d'Angola...et transformée de génération en génération). Les "employeurs" s'en méfient et donc la pratique en est interdite. Dans ce contexte, le "maître" qui l'enseigne dérange et, puisqu'il faut bien commencer par quelque chose, se fait assassiner.
Sur fond historique, le récit parle de la révolte de Besouro Maganga dans les années 1920 et les souffrances du peuple "noir" (il s'agit des descendants africain nés au Brésil) .
La suite ? Hé bien il vous faudra regarder car ça vaut vraiment la peine d'être découvert. Un mélange de poésie, de violence et de mysticisme. Évidemment, une touche d'amour et de haine, un chouya de vengeance... le tout filmé de belle façon avec l'amour de l'art cinématographique. Je suis loin d'être une experte mais, à mon sens, les prises de vue sont superbes.
Le fond musical qui accompagne la capoera est rythmé et agréable. Bien chorégraphié, je déplore cependant l'aspect répétitif des combats. Ben oui, ce n'est pas un best seller non plus...
Donnez lui sa chance, c'est un bon film ^^