Big and Hairy raconte l'histoire d'un gamin fraîchement arrivé dans un petit patelin (vraiment petit) et qui se sent exclus. Il est fan de basket mais personne ne veut vraiment de lui dans la team. Un beau jour il rencontre, un peu au pif, un Sasquash, un Bigfoot quoi, à qui il apprend à jouer au basket.
Dit comme ça ça pue le nanar. Et, dans les faits, on en est jamais très loin. Mais Big and Hairy a quelques scènes assez sympas et touchantes pour qu'on le range plutôt dans la pile des téléfilms sympatoches et inoffensifs (mais qu'on oubliera facilement).
Le film parle plus du déracinement que de l'improbable arrivée d'un être improbable dans le quotidien d'une petite ville. D'ailleurs le Big Foot est vite intégré au point de devenir la star de l'équipe de basket locale, OKLM. C'en est un peu perturbant puisque par moment le grand poilu passe au second plan. Et le film de se concentrer sur le mal être du gamin.
Big and Hairy est un film qui se mérite. En effet ses personnages sont horripilants aux premiers abords. Les parents du gamin sont d'insupportables illuminés, le coach une tête à claque sorti tout droit du Miel et les Abeilles et même le sasquash a une tête tellement creepy qu'il en est malaisant.
Et puis...on s'habitue. Et on se laisse prendre par l'histoire.
A noter quelques scènes comiques en images accélérées sympathiques dont un passage Star Wars de quelques secondes plutôt réussi.
Le téléfilm rappelle par moment Tim Burton. D'ailleurs au début je pensais que c'était l'oeuvre d'un Tim Burton honteux. On retrouve quelques plans burtonnesques et même quelques musiques font penser à son univers.
Malgré son titre de porno gay, Big and Hairy, est un téléfilm qui se laisse regarder. Il vise clairement un public d'enfants qui, s'ils n'ont jamais vu E.T., pourront aimer les tribulations d'un Big Foot amateur de dunk.