Du sous-Naomi Kawase avec une dose de sous-Hong Sang-soo (relation mixte ambiguë et fragile.)


"Big Blue Lake" commence sur une base foireuse : une jeune comédienne trentenaire retourne dans sa famille après dix ans et se rend compte que sa mère, atteinte d'Alzheimer, est livrée à elle-même. Elle décide d'abandonner sa carrière pour s'en occuper. Tout ça n'a aucun sens. D'autant plus que la fille travaillait à Londres où vit son oncle, rejoint par son père. Et si elle n'était pas retournée dans son village par hasard, que serait devenue la mère désorientée ?


On me rétorquera qu'il ne s'agit que de « cinéma », mais malheureusement c'est réalisé avec les moyens d'un téléfilm de télévision régionale (c'est subventionné par Hong Kong devenu chinois. Le budget semble insuffisant.)

La mise en scène est médiocre. La photographie et l'étalonnage sont moches.


Le grand intérêt de la vidéo est de montrer Ho Chung, le village natal de la réalisatrice Jessey Tsang Tsui-Shan, situé à une petite dizaine de kilomètres de la ville de Hong Kong, ses activités (dont une bouquinerie débordante de trésors de la mémoire) et sentiers de randonnée dans les montagnes qui dominent la ville (là où ont été tournés quantité de savoureux films d'exploitation dans les seventies). D'après ma recherche sur GoogleMaps, le lac est peut-être un réservoir situé à environ cinq kilomètres au nord-nord-ouest, à une grosse douzaine de kilomètres du centre-ville.


Peu captivant.

Créée

le 11 août 2024

Critique lue 7 fois

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