Billionaire Boys Club s'accroche au peu de situations risquées pour nous offrir un film plutôt lisse. James Cox s'offre son premier "gros" film avec des acteurs comme Ansel Elgort, que l'on voit de plus en plus sur des films moins ciblés "ados" pour nous apporter un peu de fraîcheur. Kevin Spacey, acteur controversé pour l'un de ses derniers rôles, est aussi présent. En vérité, l'avidité des personnages envers l'argent provoque un spectre du anti-héros dont on va connaître les situations beaucoup plus inquiétantes pour les associés. La facilité du scénario ne provoque pas les foules, bien au contraire, ça paraît assez prévisible. A vrai dire, le film séduit par une spontanéité non forcée, mais ça tourne très vite en rond. En soit, tout va bien jusqu'à l'heure de film où les vengeances et dérives du groupe vont un peu s'avérer être dignes de séries B - aïe pour les scénaristes qui n'ont pas joué le jeu et ont déposséder les qualités du film pour en faire une partie trop simple et sans risques.
Encore, j'aimerais saluer les nouveaux rôles de Ansel Elgort qui finit par obtenir une nouvelle image plus racée pour les films d'action/policier un peu plus mature que ses pauvres rôles dans des "teen-movies".