C'est timidement que je me lance dans mon premier critique..., n'ayant ni la plume ni les sens assez aiguisés pour pondre des critiques cinématographiques, je ne me suis jamais lancée dans ce genre d'exercice. Mais Bandersnatch m'a à ce point, procuré des sentiments nouveaux que je voulais écrire déjà pour moi-même. Après avoir décocher et cocher la case "Publier", à maintes reprises, je me suis dit aller bon... osef on se lance, on a plusieurs vies à griller, jusqu'à ce que le générique final défile :)
Regarder Bandersnatch en se mettant dans les conditions d'un visionnage d'un film, me l'a fait détesté. Malgré les prouesses techniques et conceptuelles. Le stress de mal choisir m'a enlevé ma capacité à m'immerger dans le scénario, étape indispensable pour bien intégrer les récits dystopiques à la Black Mirror. Les choix despotiques et les retours en arrières m'ont laissés perplexe et je n'arrivais pas à comprendre où est ce que les créateurs du film voulaient en venir
Puis, afin d'ôter cette frustration, j'ai relancé non pas le film, mais le jeu. Dès lors que je me suis mise à jouer à Bandersnatch et non à le visionner, j'ai compris et intégré le concept, et j'ai appris à l'aimer. Comme dans un jeu, je jouais le personnage de Stéphane et j'avais plusieurs vies, Stéphane, se laissant guidé par ma manette virtuelle, explore des mondes pour arriver à des multiples fins possibles, quand il se trompe, il revient en arrière, et recommence encore et encore jusqu'à trouver la meilleure réponse pour arriver à une fin, ou plusieurs fins... même si, je suppose que toutes les alternatives proposées n'auront aucune once de happy ending.