David mon grand, tu arrives à point nommé pour adoucir les cœurs meurtris.
Hier soir, bien que déjà tout excité lorsque je cliquais sur le player youtube qui a tant de fois violé mes yeux pourtant aguerris, j'étais loin de me douter qu'un univers si beau, si varié, si dark et si frais à la fois, m'ouvrait affectueusement les bras, bras qui allaient me serrer fort pendant les 10 minutes que dure le clip "Black Star".
Je préfère le dire tout de suite, je kiffe...
En 2013, après 10 ans d'absence, tu nous sortais un album gentillet histoire de te dérouiller la mâchoire, et nous signaler que les gélules de Ginseng et de spiruline que tu t'enfilais 6 fois par jour, depuis 2003 et ton artère bouchée, faisaient effet. C'est bon, tu étais encore là... Mais deux ans plus tard on dirait bien que tu n'as pas fini d'en découdre, que tu as comme moi un arrière goût de trop peu dans la bouche et que pour ces raisons, tu reviens me chercher personnellement jusque dans le confort de mon salon pour, à ton tour, m'en filer une (de dérouillée). Le mieux c'est que j'en redemande, en boucle. Je sue mais je m'en fous. J'adore ça.
Cette fois-ci, tout laisse à penser que nous assistons enfin à ton grand retour, David, et c'est peu dire que je l'attends. Une proposition esthétique forte, un virage musicale important aussi bien sur le style que sur son concept, et pourquoi pas, nous pouvons l'espérer, la création d'un de tes fameux personnages à la clé. J'en suis tellement excité qu'en l'espace d'un long spasme j'ai déjà du pré-commander le vinyle 3 fois.
On se revoit le 8 janvier mec, le jour de la sortie de l'album, le jour de tes 69 ans. Je t'attends de pied ferme.
Et merci pour ce moment.