Les Vampires de l’Ère Numérique.

Résumé : Une femme enceinte qui a été blessée au cou accouche avant de mourir. 30 ans plus tard, un homme est emmené à une soirée lorsque le système d'arrosage provoque une pluie de sang. Les vampires sont massacrés par Blade, mais le chef vampire se réveille à l'hôpital en mordant une jeune médecin, ce qui fait surgir Blade pour la sauver. D'après l'enquête, Frost est le propriétaire du club et a pour dessein d'éliminer les humains en réveillant la Magra, un dieu puissant du sang, mais pour cela, il a besoin de Blade.

Histoire : Marvel a repris cette bande dessinée créée par Marv Wolfman, qui a engagé des poursuites après sa sortie, mais il ne recevra qu'un nom sur le générique du troisième. Blade relance Marvel, qui choisit de lancer la série Spiderman et Xmen. Stan Lee joue un policier, mais la scène est coupée au montage et le film a une fin alternative. David Fincher devait le réaliser, mais il abandonne pour un autre projet. Dès le début de la production, Weysley Snipes a été choisi pour le rôle, mais Jet Li a refusé d'endosser le rôle de Frost préférant l'arme fatale 4. La mythologie grecque est à l'origine du livre d'Érébe (la Bible des Vampires), car Rébus était le dieu de la nuit noire et la Magra évoque la Marée de sang. Avec un budget de 45m$, il génère 131m$ en salles, ce qui le classe 34ème au rang mondial de l'année. Le film, qui est violent, sera interdit aux moins de 18 ans à sa sortie en salles et aux moins de 13 ans en France.

Avis : Une splendeur visuelle réalisée à l'aide de caméras uniques spécialement conçues pour le film. L'essence subtile de la créature mi-vampire et mi-humaine capable de vivre durant le jour. Il est l'un des premiers films de vampires à innover techniquement avec l'utilisation du numérique, tout comme c'est le premier film de vampires dans un univers gothique urbain. Mis à part quelques défauts, tels que les décors peu attrayants dans la première partie, le récit sophistiqué séduira les passionnés du genre.

Critique : Le logo New Line détourné avec une teinte sang nous transporte dans un bref prologue qui marque le début de l'histoire en 1967, avec un rythme dynamique au beau générique. L'intrigue commence avec l'apparition d'une actrice de films X qui ne tarde pas à s'engager dans un sujet sanglant et violent. À peine le moment de souffler que le personnage se manifeste avec un feu d'artifice graphique, car l'esthétisme est remarquable et les effets sont magnifiques. Une scène d'action violente nous transporte dans un univers fantastique à travers une intrigue pertinente. La réalisation remarquable enchaîne les images impressionnantes qui ramènent les principaux personnages, en se focalisant sur les détails des vampires, tels que Frost, un démon réputé pour son avidité. Les événements prennent une tournure fascinante grâce à des dialogues percutants, tout en maintenant la cohérence de l'action violente dans un rythme linéaire plaisant.

La tension du récit augmente dans la scène délirante de la poursuite en voiture, ce qui accélère l'histoire. Les éléments intenses avancent de manière persuasive «la chasse aux suceurs de sang est ouverte» pour réunir les différentes orientations de l'aventure dans la séquence culte des archives, avec des décors vraiment graphiques. Grâce aux projets de Frost, on peut découvrir la véritable nature du personnage, facilitant ainsi une transition habile avant les violents affrontements qui entraînent l'entrevue entre Frost et Blade «toutes nos forces, aucunes de nos faiblesses». Les révélations sur les vampires apportent des éléments novateurs et fascinants pour ce genre, même si le rythme est plus léger. La cachette du personnage n'est pas très bien réalisée, alors que cette fois-ci la guerre éclate entre le personnage et son ennemi, dans une transition chargée d'émotions qui se rapproche du dénouement.

En même temps, les plans du démon commencent à se manifester pour déclencher une confrontation violente et meurtrière, tout en établissant un lien avec le début. Une partie plus légère utilise des bases excellentes pour aborder des sujets pertinents, captivants et d'une violence extrême. Dans la dernière partie, les événements se déchaînent de manière redoutable, confirmant que Blade ne ressemble à aucun autre film de vampires en raison de ses techniques sophistiquées parfaitement mises en valeur dans un long dénouement incroyable. Le long final envoûtant est surprenant, maîtrisé et en route pour le duel final, dans un film qui incarne la renaissance des films de vampires, pour devenir une référence qui sera utilisée comme base pour de nombreux films de ce genre.

> https://youtu.be/DmvKa1hQXg0?si=XGrzPtUUCgwMuu5i