réalisateur : Ridley Scott
genres : science fiction, thriller, policier
acteurs : Harrison Ford , Rutger Hauer, Daryl Hannah, Sean Young
Synopsis
En 2029, la société utilise des réplicants , des robots très proches d’un humain tant dans l’apparence humaine que dans les sentiments. Ils sont essentiellement utilisés dans des buts militaires ou comme objets de plaisir.
Quand six réplicants détournent un vaisseau dont ils assassinent tout l’équipage, Rick Deckard ancien Blade Runner (des hommes traquant les réplicants renégats afin de les mettre or de nuire) est forcé de reprendre du service pour éliminer les quatre survivants (deux d’entre eux ayant péri lors du crash du vaisseau).
Critique
Bien que le tournage fut chaotique (le réalisateur et sa star ne s’entendaient pas très bien), Ridley Scott pour son troisième film signe pourtant un film culte au point qu’il a connu plusieurs versions ( j’ai vu que celle présentée à la tv alors je ne vais pas comparer).
Adapté d’un roman de SF de Philip K Dick, Blade Runner possède un certain nombre de qualités.
Sa réussite tient premièrement dans l’esthétisme du film qui se veut futuriste et reste toujours crédible plus de trente ans après sa sortie (ces fameux véhicules volants ou les pubs projetés sur les grattes ciels).
Mais le film présente également une esthétisme proche du film noir des années 1930 avec la présence permanente de la pluie et se déroulant quasiment de nuit ce qui renforce sa qualité.
De même, Deckard notre personnage principal est un anti héros cynique et blasé et renvoi à cette image du privé qu’on trouve dans les vieux films.
Mais les personnages sont également un gage de qualité que ce soi Harison Ford dans son troisième rôle le plus connu (après Han Solo et Indy), Sean Young parfaite en réplicant consciente de sa nature voir le quatuor d’antagonistes.
Rutgh Hauer campe à merveille un chef de ces renégats capable de la violence la plus barbare qui existe mais pourtant beaucoup plus complexe que ça car il est conscient que son existence de vie de robot touche à sa fin.
Il arrive même à être touchant lors de son monologue final.
On note aussi une psychologie des antagonistes qui évite le manichéisme ainsi qu’une certaine forme de philosophie planant sans cesse sur le long métrage.
On a également une part de mystère bienvenue (Qui est ce blade runner asiatique surveillant Deckard?, Est ce que Deckard est un réplicant ou non?).
Précisons aussi que la musique de Vangelis servant de bande son au film est de toute beauté et transmet à son écoute une poésie rafraichissante.
Au final un chef d’œuvre de la SF qui vieilli bien et ayant acquis le statut de film culte au fur et à mesure des années.
Egalement un rôle d’anthologie pour Harrison Ford mais aussi pour son partenaire Rutgh Hauer.