ZzzzzZZzzZZzZZzzzZz...ah?...ZzzZz...excusez moi j'étais en train de dormir. Il faut dire que ce film a un rythme narratif extrêmement difficile à supporter. A une scène d'action succède une scène contemplative où on entend (on subit?) la musique de Vangelis. Se manger les deux heures du film non stop est une véritable épreuve.
Le scenario, assez simple en fait, devient bien plus complexe par cette narration sous Xanax. Ainsi l'enquête semble s'embourber alors que sa résolution est hyper simple.
C'est un film d'ambiance : lumière vascillante, sons de tous les côtés, costumes dignes de Jean-Paul Gautier, décors crasseux. C'est de ça dont on se souvient surtout. Harrisson Ford, désolé pour les fans, est juste transparent et manque cruellement de charisme dans le rôle de Deckard. Les dialogues, peu nombreux, sont assez mauvais.
Blade Runner est un film dont la "forme" a fait date (je pense que Ghost In the Shell lui doit beaucoup) mais où le "fond" est une réflexion bien molle sur la vie.