[👉 Qu’est-ce qu’on en pense]
Le film s’inspire librement de la vie de George Jung (1942-2021), éminente figure du narcotrafic entre les États-Unis et la Colombie. Un homme qui a commencé par transporter du cannabis puis qui s’est rapidement pris au jeu et a mis les mains dans la cocaïne. Contemporain de Pablo Escobar avec qui il fera affaire, son histoire le mènera à faire de nombreux allers-retours en prison et l'éloignera toujours un peu plus de la liberté.
La scène d’intro qui montre en quelques minutes la transformation des feuilles de coca en poudre (et des petites mains qui font le travail) est déjà pertinente : on oublie trop souvent qu’entre la plante et le livreur, des tas de vies de tous les âges sont impliquées. Parfois sans en avoir le choix. Des femmes, des enfants et des paysans qui travaillent sous la surveillance d'hommes armés.
Une phrase à noter aussi, quand le personnage de Johnny Depp dit en rentrant en prison pour la première fois « Danbury n'était pas une prison, c'était l'école du crime. J'y suis rentré avec un baccalauréat en marijuana, j'en suis sorti avec un doctorat en cocaïne. » De l’art de se faire du réseau.
[👉 Est-ce que c’est RdR]
Si l’on excepte le trafic de drogues à grande échelle (pas safe) et la connivence avec les cartels colombiens (pas évident de réduire ses risques quand on se rapproche du grand banditisme international) ; oui (lol).
Enfin, c’est assez léger : personne ne se prête de paille, voilà tout.