Bombe artisanaze
Sur le point de passer la main à une nouvelle recrue, un démineur fait face à une série d'explosions dans la ville de Boston, et il va se rendre compte que l'auteur de ces attentats n'est autre...
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le 13 juin 2022
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Reprenant le postulat du tueur de flics déjà vu et revu dans les polars d’action américains depuis les années 70 – on pense par exemple à The Onion Field, réalisé par Harold Becker et sorti en 1979 –, Blown Away se complaît dans tous les clichés du genre au point de perdre son identité, troque le scénario pour une accumulation nerveuse de séquences sous tension dépourvues de sens et ridicules par la démesure des situations que doit affronter Jimmy Dove. Présenter ce dernier comme un spécialiste en déminage sert de prétexte aux incohérences nombreuses, et relance une intrigue qui sinon piétine terriblement. Face à Jeff Bridges s’oppose un Tommy Lee Jones guère convaincant en ancien belligérant ayant perdu la raison : les tentatives comiques ne saillent que mal à l’acteur – on se souvient du périlleux Nate and Hayes (Ferdinand Fairfax, 1983) – qui cabotine deux heures durant sans conférer à son personnage la puissance nécessaire au traumatisme figuré. Un ratage industriel confirmant au passage la grande faiblesse de Stephen Hopkins derrière la caméra.
Créée
le 30 août 2024
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