It's alive... Alive !
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le 10 mai 2024
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If confond plusieurs films américains déjà existants : Monsters, Inc. (Pete Docter, 2002) et Coco (Lee Unkrich et Adrian Molina, 2017) pour la nécessité rencontrée par d’anciens amis imaginaires de reconquérir leur enfant respectif, sans quoi ils viendraient à disparaître dans l’oubli, Big Fish (Tim Burton, 2003) pour l’éloge de la fiction à même de raccorder les adultes à l’émerveillement et à l’espoir, The BFG (Steven Spielberg, 2016) enfin pour son travail sur les échelles rassemblant humains et créatures numériques ainsi que pour sa photographie magnifique que signe d’ailleurs Janusz Kamiński, fidèle collaborateur de Spielberg. Ce pot-pourri d’influences donne lieu à un film impersonnel dont la poésie demeure théorique, c’est-à-dire de l’ordre de l’intention scénaristique ; à l’écran, rien n’advient, la faute à des séquences prévisibles qui énumèrent les clichés et les facilités narratives. Non, en réalité une poésie naît bien de tout cela, due exclusivement à la partition musicale de Michael Giacchino : ce dernier sauve le long métrage par sa créativité et son allégresse – ce n’est pas la première fois d’ailleurs ! –, confère à l’ensemble une authenticité tout autant portée par les thèmes que par les instruments choisis. John Krasinski confirme son statut de réalisateur et de comédien médiocres, quoique plus supportable que le trublion Ryan Reynolds ici déguisé en clown triste.
Créée
le 25 oct. 2024
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