Pétard...mouillé.
Kingsley Ben-Adir est flamboyant dans le rôle du jeune lion Bob Marley, âme vivante (et tournoyante) de ce biopic à l'inverse ultra-sage, policé, et qui ne parle pas beaucoup de la vie du Monsieur...
Par
le 14 févr. 2024
40 j'aime
Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏
Voir le film
J'ai pas vu le film, ni le doc, mais Bob Marley, si on le met à coté des deux autres Wailers, a toujours été consensuel.Quand le succès s'est pointé, Bunny et Peter se sont barrés au vert à la campagne ( campagne jamaïcaine et vert qui se fume) pendant que Bob est resté à Londres. Le rastafarisme, s'est d'ailleurs développé dans les campagnes et la ville l'a corrompu, comme on peut l'apercevoir dans le film de Jimmy Cliff. Bref, l'histoire de Bob ne peut pas se faire sans raconter celle du trio vocal originel des Wailers, leur chemin pendant les années 60, la rencontre avec Lee Scratch Perry et les Upsetters dont la première mouture est devenu les Wailers comme on les connait (pochette de Burnin').
Je vois en 3ème rôle un blanc qui joue Chris Blackwell, avec lui, c'est déjà le début de la fin.
OK carrière internationale, solo de guitare (que j'adore) sur Concrete Jungle mais des albums moins spontanés, les 3 premiers sont tops, les meilleurs chansons sont les anciennes retravaillées et le discours s’étiole avec le cocktail confort, ganja et tournées internationales.
Les trois protagonistes étant séparés depuis 73-74, un bon film devrait rester axé sur les 3 destins chacun mettant l'autre en valeur. Bob a exporté le reggae au delà des frontières prônant la paix un peu comme mon asso de cyclistes qui réclame gentiment des pistes cyclables, Peter a été le militant révolutionnaire qui a porté haut les revendications de la Jamaïque de l'époque mais, de ce fait, de toutes les anciennes colonies libérées tantôt en dénonçant l'influence impérialiste jamais disparue, le combat contre la prohibition de la weed en étant le vecteur majeur. Pour finir Bunny a plutôt opté pour la spiritualité sans jamais s'arrêter de chanter, c'est lui qui a vécu le plus longtemps.
Clairement, Bob est le meilleur chanteur des trois, le meilleur parolier, le porteur de talent mais son succès n'aurait jamais pu naitre sans la rencontre (Bunny est son demi frère) des trois larrons, sans la proximité de leurs idées qui ont pu se mélanger.
Rita, je la connais moins, je crois savoir que c'est sa première femme mais qu'une fois parti en Angleterre, Bob ne la connaissait plus trop
Créée
le 20 mars 2024
Critique lue 43 fois
4 j'aime
3 commentaires
D'autres avis sur Bob Marley: One Love
Kingsley Ben-Adir est flamboyant dans le rôle du jeune lion Bob Marley, âme vivante (et tournoyante) de ce biopic à l'inverse ultra-sage, policé, et qui ne parle pas beaucoup de la vie du Monsieur...
Par
le 14 févr. 2024
40 j'aime
Les biopics musicaux ont bien souvent un point commun : celui d’être décriés à leur sortie, car jamais assez proche de la réalité, de la vie de l’artiste, de l’image que l’on s’en fait. Mais en...
Par
le 12 févr. 2024
39 j'aime
6
Vous allez sans doute me traiter d'hérétique, surtout qu' Exodus a été désigné comme l'album du XXème siècle : je n'ai pas particulièrement le mythe de Bob Marley au coeur.J'allais donc voir One Love...
le 20 févr. 2024
20 j'aime
1
Du même critique
Mes plus grands fans sont au courant, j'ai habité quelques années en Nouvelle Calédonie. Une fois arrivé là bas, il aurait été dommage de ne pas visiter la Nouvelle Zélande. Si vous regardez sur une...
Par
le 24 juil. 2020
17 j'aime
6
Pour faire simple, la trilogie donnait vie à des personnages qui ne nous ont jamais lâché, m'a fait aimer des acteurs que je n'appréciais pas avant (Sean Bean, Viggo Mortensen, Elijah Wood, Liv...
Par
le 3 sept. 2022
16 j'aime
7
A Night at the Opera Deux films au cinoche en 15 jours, deux poids lourds un truc hyper hype que je n''ai pas apprécié et un truc pourri que je note relativement bien. Autant pour Dune, ça me...
Par
le 7 oct. 2021
16 j'aime
19