C'est le second film d'Harold Ramis, et le scénario est signé John Hugues. Il raconte les vacances d'une famille de Chicago, les deux parents, deux enfants (et une tante et son chien sur une partie du film). Leurs vacances consistent en une longue traversée des USA en voiture, de Chicago à la Californie, où ils désirent visiter un immense parc d'attractions. L'essentiel du film se concentre sur la traversée du pays, filmée comme si Ford racontait la traversée des premiers pionniers. Les gags s'enchainent, et sont tout aussi hilarants que consternant - rappellent beaucoup ceux de Luc Moullet - et sont souvent - toujours - absolument pas politiquement corrects.
Une fois arrivés sur place, la famille constate que le parc d'attractions est fermé pour travaux. Le père prend en otage l'un des gardiens grâce à un pistolet à eau, le forçant à ouvrir le parc juste pour eux.
Ramis filme alors intégralement les vertigineuses descentes des grands huit, comme un gosse. Il s'amuse, tout simplement. Comme s'amusent ses personnages depuis le début du film. Et surtout comme s'amuse le spectateur à chaque seconde de cette comédie rêvée, intelligente et hilarante, qui, si elle avait réalisée aujourd'hui, serait un croisement de Judd Apatow et de Wes Anderson.
Je ne suis pas étonné par le superbe scénar de Hugues, cinéaste et producteur adoré, l'un de ceux qui a le mieux raconté les USA des 80's, comme il le fait ici !
Ramis, je viens de me rencontre que je ne connais quasi pas. Je suis un gros fan du Groundhog Day et j'avais vu Mafia Blues (comédie nappé de psychanalyse sans intérêt). Je me souviens de l'éloge fait à Multiplicity par les Cahiers, mais je ne l'ai jamais vu. Ni ses autres films. Je vais réparer cela fissa.