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Le Plan Q
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Boulevard de la mort par DokDoyle
Il m'est impossible de mal noter un film comme Death proof, surtout à froid, lorsque le générique défile encore en lettres jaunes sur l'entêtante voix d'April March.
Il va de soi que ce métrage bénéficie de la patine un peu éculée de la réalisation tarentinesque. On retrouve les mêmes plans rotatifs, les mêmes dialogues verbeux et un goût prononcé pour le pulp et la violence. On apprécie ou non, c'est selon, rien de révolutionnaire là dedans. Mais diable qu'il est bon de se plonger dans cette ambiance graisseuse faite de vieux bars rockab', de juke box et de campagne américaine, qui sent bon le goudron chaud et la gomina. Une époque et une culture qui n'existent que dans le fantasme idolâtré des poseurs rétro et des nostalgiques punkalescents, où les vrais hommes portent du cuir, des santiags, et allument leurs sèches avec des alumettes, où le monde n'est qu'une longue série de routes désertes et de salles de billard bondées de pin-ups, et la vie un road-movie sanglant, sans morale sur fond de rock'n roll.
Il va de soi que ce métrage bénéficie de la patine un peu éculée de la réalisation tarentinesque. On retrouve les mêmes plans rotatifs, les mêmes dialogues verbeux et un goût prononcé pour le pulp et la violence. On apprécie ou non, c'est selon, rien de révolutionnaire là dedans. Mais diable qu'il est bon de se plonger dans cette ambiance graisseuse faite de vieux bars rockab', de juke box et de campagne américaine, qui sent bon le goudron chaud et la gomina. Une époque et une culture qui n'existent que dans le fantasme idolâtré des poseurs rétro et des nostalgiques punkalescents, où les vrais hommes portent du cuir, des santiags, et allument leurs sèches avec des alumettes, où le monde n'est qu'une longue série de routes désertes et de salles de billard bondées de pin-ups, et la vie un road-movie sanglant, sans morale sur fond de rock'n roll.
8
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le 7 nov. 2010
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