Joe Moore est un criminel vielissant qui planifie de se retirer prochainement avec sa superbe et beaucoup plus jeune femme. Joe accepte un dernier boulot pour qui devrait lui donner l'argent nécessaire pour vivre la grosse vie jusqu'à la fin de ces jour. Le tout consiste à un vol de lingots d'or qui sont à bord d'un avion. Pour Joe, tout va bien jusqu'à ce que son employeur rajoute son neveu dans le groupe de Joe. Ce dernier, méfiant et expérimenté, flaire la trahison mais il se rendra compte bien rapidement, que tout le monde est prêt à trahir tout le monde, avec de l'or en jeu.
Tourné au Québec et mettant en vedette le toujours imposant Gene Hackman, LE VOL sans être captivant se trouve à être un film avec vols et trahisons dans la moyenne. Il faut dire que sans monsieur Hackman, ce film n'aurait pas beaucoup de choses à offrir et à se mettre vraiment sous la dent. On doit parler des vols qui sont exécutés avec un joli réalisme, on y prend un certain plaisir mais c'est tout ce qui a entre qui tombe rapidement dans l'oubli. On veut nous surprendre, faire sentir la trahison qui monte et qui va éclater au grand jour. On y arrive et on va loin, je te trahis, on fait la paix, je te trahis encore et OH la c'est moi qui te déculotte, on fait la paix avec évidemment trahison de nouveau. Le scénario donc veut beaucoup en faire, mais en fait tellement qu'il entre dans le n'importe quoi. On remarquera également Danny Devito dans un rôle de chef de truands un peu trop cartoonesque et un Sam Rockwell dans le rôle de son vilain neveu offrant une belle performance.