Très bon rendu de la jeunesse du grand Georges… Évidemment, pour apprécier, il faut aimer Brassens… À propos, ceux qui n’aiment pas, dégagez… Mort aux cons ! Ensuite, il faut connaître son histoire pour pouvoir apprécier à quel point ce petit film sans prétention (comme celui qui a mauvaise réputation) lui est fidèle dans ses moindres détails… Cela montre aussi que pour être un auteur, il faut avoir une vie riche (thèse freudienne du Malaise dans la civilisation)… Du vol de bijoux à la première apparition scénique chez Patachou, on a le grand complet avec quelques autres petits bijoux... au niveau de l’interprétation, ceux-là. En premier lieu, celle de Jeanne par Marie-Anne Chazel… évidemment, ce n’est pas l’imagerie d’Épinal mais là encore « la » Jeanne, la vraie, amoureuse et exclusive… le Marcel aussi, le « faux » Auvergnat, superbement interprété par Bruno Lochet, Püpchen, la discrète compagne (exquise Anne Suarez) et enfin et surtout, un épatant Stéphane Rideau qui réussit à nous faire croire que Brassens est ressuscité ! Un très beau moment, plein d’émotion et de souvenirs pour tous les « amis de Georges »…