Spiderland, un de mes albums préférés, je pourrais en parler des heures, écrire des dizaines de pages dessus voire même en faire des poèmes (oh wait..). Du coup quand j'ai vu ce film apparaître chez mes éclaireurs j'ai tout de suite voulu le regarder.
Louisville, plus connu pour son poulet frit ou ses battes de baseball que pour sa scène musicale. Mais c'est bien celle-ci qui nous intéresse. Contrairement à ce qui est écrit sur le résumé de Senscritique le film parle de tous le parcours de Slint. Leurs jeunes débuts dans des groupes punk (Maurice, Squirrel Bait), puis l'album Tweez et enfin Spiderland.
Intéressant ce docu ? Honnêtement avant ce documentaire je n'avais cherché absolument aucune information sur Slint donc évidemment j'ai appris pas mal de choses. Mais j'ai l'impression que les personnes ayant déjà fait des recherches sur le sujet ne vont pas apprendre grand chose. Très classique on suit le parcours chronologique du groupe avec des interviews d'amis, parents, ainsi que les membres de Slint. Beaucoup d'entretiens se concentrent sur l'amitié entre Brett et Brian, classiquement un duo ou l'un est extraverti et toujours prêt à faire les 400 coups et un autre beaucoup plus introverti.
Néanmoins il est captivant de voir le parcours de ce groupe, à peine ados qu'il faisaient des tournées avec des formations punk underground. Il est bien difficile de croire que ces gamins qui pouvaient passer des journées a enregistrer des bruits de pets sur une cassette créeraient une musique aussi intense et sombre.
Toujours agréable bien sûr de voir les répétitions du groupe ou les quelques extraits lives mais je ne sais pas pourquoi pour Slint j'attendais quelque chose de construit de manière moins orthodoxe. Vu que le film se composent de différentes interviews c'est assez inégal, il y'a de tout du très bon, du moins bon. Mais bon sang quand on interroge tout le groupe sur la fameuse partie " I miss you" de "Good Morning Captain" sauf le chanteur ? Why ? En tout cas moi après avoir vu ce documentaire j'ai tout de suite relevé la note de Spiderland de 9 à 10 parce que composer le meilleur album de l'hyperespace dans sa vingtaine en une petite semaine et avoir une telle influence sur le post-rock c'est pas rien.