Le mâle est fait

Bronx, enfin un film pour les zom, les vrais. Du polar à la papa, à l'ancienne, pas de gender fluid ou ces conneries de quotas pour génération dépravée.
Y'a de la tempe grise, des barbes et des blousons en cuir avec des gonzesses qui s'font troncher, tromper ou violenter dans les coins comme il se doit, ça sent la sueur, c'est direct, ça parle quoi merde.

Jean Reno est dans le film.
Pour être franche je me suis demandée tout du long si c'était bien Jean Reno ou un acteur qui faisait tellement bien Jean Reno qu'on pouvait s'y méprendre, au final il s'agit bien de Jean Reno.
De toute façon on s'en fout de Jean Reno, son rôle comme son acting est anecdotique.

Une intrigue de flics véreux ciselée, menée tambour battant.

Non au temps pour moi, on est loin de Balle perdue petit film Français sans prétention mais qui savait retenir l'attention du spectateur.
Ici l'intrigue tient également sur une feuille de PQ mais ce n'est pas le problème majeur, y'a pas vraiment de rythme et les scènes censées être marquantes on s'en bat l'œil, du début à la fin.
J'ai tellement vu le temps passer au ralenti que j'aurais pu en prendre une photo.

Vous me direz "avec ta critique on apprend pas grand chose", ce à quoi je vous répondrais que ; dans le film non plus.

Je lui donnerais une note de ; film de ripoux diffusé sur TF1/France2.