Bruce contre-attaque est un nanar 100% classique de la vague de films de Bruce-sploitation. L'acteur principal, Bruce Le (un des nombreux acteurs à avoir tenté de capitaliser sur le succès du célèbre Bruce Lee), incarne un jeune combattant qui va casser des gueules criminelles dans ce « le premier film de kung-fu français ».
Bruce Le est probablement le plus convaincant des clones de Lee, il en reprend tous les gimmicks les plus connus et est un artiste martial tout ce qu'il y a de plus correct (d'autant qu'il chorégraphie et réalise ici les scènes de bagarre).
En gros, Bruce se fait trahir par ses copains brigands et décide de s'allier à la police pour retrouver la fille d'un ambassadeur, enlevé par un méchant des triades. Celui-ci dirige d'ailleurs un trafic de femmes asiatiques qui servira de vaste prétexte à montrer des nichons autant que possible.
Bon, le scénario n'a pas beaucoup de cohérence, tout va part très vite en vrille, les bastons partent franchement dans toutes les directions avec une caméra à la traîne. Tous les clichés y passent, y compris le chapeau de combat repompé sur Oddjob (de la série James Bond, d'ailleurs la musique est même réutilisée pour cette scène, ils n'ont aucune limite).
Ah oui, et à un moment il y a des ninjasses (je vous jure qu'ils prononcent comme ça) et aussi Jean-Marie Pallardy (réalisateur de nanars et de films érotiques français bien connu) qui interviennent aussi, mais c'est très confus.
Ça ne casse pas des briques mais c'est un solide nanar de kung-fu, français qui plus est, alors on ne va pas bouder son plaisir.