Dès le début du film on est plongé dans la réalité, un homme lambda retrouve une camarade de classe. Un classique dans les films et dramas coréen, sauf qu'ici c'est brut.
Ils fument ensembles et crachent ensemble dans un gobelet...
Du coup je comprenais pas trop quelle direction ça allait prendre, puis le film nous embarque dans son illusion, on doute de l'existence d'un chat, puis d'événements.
Alors que voilà un autre élément commun en Corée, un triangle amoureux.
Sauf que là rien n'est défini, et c'est alors que le film me plonge dans un ennui abyssal. Avec un arrière goût de dîner de cons.
Beaucoup de "vrais", cinéphiles aiment ce genre de rythme. Tellement lent qu'il nous met dans le mal-être du protagoniste. Plus c'est lent et plus c'est "intelligent".
Sauf que ça ne raconte rien. J'ai pensé voir une forme de "American psycho", mais il n'en est rien. On assiste juste à la d'échéance apparemment héréditaire du personnage principal qui s'oublie totalement. Mais son obsession est à peine justifiée.
Alors quoi conclure ?
C'est exactement la question que s'est posé le réalisateur dans la dernière scène.
Il nous fait languir 2h et nous offre une scène censée nous soulager de la longue attente. Pour moi ça ne fonctionne pas.
Tout ce que ça raconte, c'est que le fils devient le père, en pire.
Il y a bien mieux en film coréen comparé à cet onanisme cinématographique. Un film qui trouvera son public, je n'en fait clairement pas parti.
Beaucoup trop de scènes et de dialogues qui ne font rien avancer.
Et juste l'écho du film des le début : "regardez un looser".
Bref, à voir si vous êtes curieux, pour ma part je préfère le cinéma de Na Hong-jin