Il y a plus d’une dizaine, quand j’achetais encore des cassettes vidéos pornographiques en kiosque (oui, je suis vieux, enfin un peu), le nom de Café Flesh 2 m’était passé devant les yeux. Peut-être étais-ce les couleurs? Ou les promesses d’une actrice au regard aguicheur? En tout cas, je me suis saisi de l’emballage et je l’ai porté à la caisse pour supporter le regard désapprobateur du libraire pendant que je sortais mon argent. J’ai surement du payer 69 Fr pour obtenir l’item en question et le ramener chez mes parents dans mon sac à dos. Puis, profitant de leur départ en course, je du introduire la cassette pour découvrir ce dans quoi j’avais investi. Je découvrais alors un monde étrange dans lequel un phénomène nucléaire avait privé de capacité d’avoir des relations sexuels la majeure partie de la population. Seules quelques rescapés avaient encore cette capacités et la montraient en public dans des scénettes surréalistes. L’une montrait un couple en train devant un décors psychédélique de fleurs géante en rotation pendant qu’un majordome avec une tête de petit gris prenait des notes. Pas très excitant mais étrange et amusant. Une curiosité qui m’amena à me poser la question : Qu’en était-il de Café Flesh premier du nom?
La suite de la chronique sur http://www.lafilledurock.com/2013/09/24/cinema-cafe-flesh-de-stephen-sayadian-etrange-festival-2013/