Ce film raconte l'histoire presque vraie, romancée à outrance, de Jan Bucquoy, qui réalise ainsi la suite de la Vie sexuelle des belges qui racontait son arrivée à Bruxelles.
Ce camping a vraiment existé (a fermé il y a quelques années). Et Bucquoy y a vraiment tenté d'amener la culture au peuple. Un genre d'happening politico-culturel tout un été subventionné par le ministère de la culture.
Provocateur autonome post-situationniste, scénariste de BD (la série Chronique de fin de siècle avec Jacques Santi : Autonomes, Choose, Mourir à Creys-Malville, entre autres), fondateur du Musée du slip à Bruxelles à l'étage du bar qu'il tenait et organisateur tous les ans de la répétition générale du coup d'état devant le Palais Royal dans sa jeep militaire, il finissait systématiquement au poste.
Jean-Henri Compère joue le rôle de Bucquoy. Claude Semal, chanteur bruxellois, joue une espèce de Tintin déchu qui tient la radio du camping. Noël Godin joue une caricature de Pierre Mertens, écrivain prolifique et sociologue engagé. Fanny Hanciaux joue la véritable fille de Bucquoy qui le détestait (en vrai). Lolo Ferrari joue la femme du directeur du camping qui se fait le plus de mecs possibles sans jamais réussir à jouir. Arno (le chanteur) joue le maître-nageur et surveillant de plage pédé. Laurence Bibot (l'humoriste des Snuls que l'on peut entendre parfois sur France Inter chez Charline Vanhoenacker) joue un de ses premiers petits rôles.
Bucquoy joue le rôle d'un révolutionnaire et donne un cours aux enfants pour fabriquer de la nitroglycérine. Dans le premier volet, il expliquait la recette du cocktail molotov.
Sur les caravanes du camping, les logos des sponsors du film. Dans un prélude au milieu, Claude Semal face caméra les descend en flèche l'un après l'autre et explique que la pub rend con et vous prend pour des cons.
Voilà, cela donne une idée de ce film déjanté, drôle, tendre, culotté, pathétique parfois, ... bref...
Je place dans mon top 10 de mes films préférés de tous les temps.