La planète des pingres
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Méchants, luttes, compromission, soumission.
Vichy 2.0 avec toutes les strates qu’on pourrait y trouver, nostalgie du monde libre, effroi traumatique, micro insurrections sur fond de masse corvéable et puis certains comme toujours, choisissent.
Mots d’ordre ? Se regrouper, lutter pour donner corps à ce ‘’provoquer une étincelle déclenche une guerre ‘’. Le message est clair, ses invariants historiques aussi : disparaitre, ne rien posséder, être mobile, devenir l’ombre qui rejoint la lutte.
Rythme soutenu quasi en temps réel où l’on voit en déroulé attachant la fourmilière hétéroclite d’un petit peuple underground, surnageant difficilement entre deux collabos dont certains à tiroirs. Des accents esthétiques à la Berlin avant chute du mur, la vie qui va, la débrouille, la peur, le manque, l’amour, des gueules et du courage. Cette vie qui ne tient qu’à un fil, un mètre, une planque. Et puis soudain en métaphore éclair et subtile, un cheval blanc.
Film aux accents modestes, un peu garage, vrai thriller. À voir en méditant sur ses potentiels lâchetés entre deux saillies révoltées. Qu’aurais-tu fait si ?
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Créée
le 25 avr. 2020
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