Blanc comme neige.
Après une poignée d'oeuvres plus confidentielles, Atom Egoyan revient à un cinéma plus accessible, plus grand public, avec The Captive, présenté au festival de Cannes en 2014. S'articulant autour...
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le 11 févr. 2016
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Le grand retour d'Atom Egoyan , qui revient avec une oeuvre enfin digne de son glorieux passé .
Ce film , en forme de thriller éclaté dans le temps , reprend les thèmes qui parcourent ses plus belles réussites , et que l'on pourra résumer par cette question : qu'avons-nous fait de nos enfants ?
Il se place du point de vue des parents , comme pour " De beaux lendemains " , et donne une vision à priori banale du mal , comme pour le prédateur du " voyage de Félicia ".
C'est peut-être cette volontaire banalité qui n'a pas plu au public cannois , ainsi que le fait qu'on clos le récit de façon heureuse . Le grand public n'a pas suivi non plus , sans doute parce qu'on lui promettait un thriller , et qu'il s'agit d'autre chose .
Egoyan s'intéresse d'abord à la survie de ceux qui sont terrassés par la perte , à leur culpabilité même s'ils ne sont pas coupables , et c'est vraiment émouvant , presque autant que cela l'était dans " de beaux lendemains " , son chef d'oeuvre .
Je vois l'oeuvre entière d'Egoyan comme un manuel de survie dans un monde glacial , au propre comme au figuré .
Créée
le 11 nov. 2015
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