sale capitaliste de merde !
Carnosaur, c'est du concentré de nanar apte à être étudié en cours de philo.
Déjà, ça fait la nique aux scientifiques mégalos et à leurs expériences inconscientes. Ici, on te montre qu'en faisant des tests tout cons sur des poules (traumatisantes images d'archives), tu peux créer l'Apocalypse. Pas cool. Godzilla l'avait mauvaise avec son sang nucléaire, alors les dinos en plastique de Rogeure Corman, tu penses bien qu'ils sont pas pacifistes après ces mixages de gênes néfastes...
En plus, c'est une belle œuvre qui te dévoile malicieusement les valeurs de l'expérimentation artistique jusqu'au boutiste. Effectivement, la voix-off blablate harmonieusement son discours, mais ce en même temps que les causettes des personnages. Forcément, on comprend pas tout. Métaphore de l'effet tour de Babel, why not ?
Puis ça finit comme un film engagé, qui te montre que l'animal le plus dangereux sur Terre n'est pas le carnosaur furtif échappé de l'armée des clones dérivés spielbergiens, nonnonnon, mais bel et bien...l'homme. La happy end tant attendue se fait court-circuiter joyeusement par ce fêlé d'Adam Simon, qui te massacre ces loosers de héros sans état d'âme mais avec une certaine perversité. Ca s'appelle de l'anticonformisme, mec.
En somme, Carnosaur fait l'effet d'une grosse baffe, avec son final plus nihiliste et kamikaze tu meurs, soulignant l'inattendu aspect critique-acide de ce chef d'œuvre de subversion anti-gouvernemental. De quoi faire rugir les multinationales et ces sales capitalistes de merde.