L'amour c'est comme ça! Parfois tout va comme sur des roulettes et parfois ça vous joue des tours! Certes, la formule est inusable : Michael et Carolyn Martin / Barbara Stanwyck et Gene Raymond! Mariès dans ce film pour le meilleur et pour le pire! Mais l'histoire, très classique, devient alors attachante...
Nous sommes en 1936 et l'èpoque est dure pour ses deux jeunes mariès : des traites impayèes, des retards sur mensualitès et une saisie qui se profile en cas de non-paiement [...] Le superflu, pour Carolyn, c'est essentiel! Elle s'en est passèe longtemps et elle ne peut plus s'en priver! Michael, lui, voudrait règner avec 35$ alors qu'il en faudrait 85! Pas question que sa femme travaille! Ne pas payer le boucher, carotter le boulanger et tant pis si les bas de Stanwyck ont des trous et le visage de Gene Raymond, des rides! Bravant la mitraille, l'ètendard des Martin flotte toujours...
Le film recèle de beaux moments tel ce dènouement touchant et enlevè qui rèhausse rètrospectivement l'ensemble! On se laisse sèduire par cette comèdie de moeurs de la R.K.O d'avant guerre, bonifièe par la prèsence de Stanwyck, èlègante et charmante, avec ce charme incomparable! Les seconds rôles sont aussi mis à l'honneur! En dandy ègarè, Robert Young est comme toujours excellent! Quant à Ned Sparks, il se montre très drôle! Sa règle d'or ? Plus son personnage picole ou fume le cigare et plus ses rèpliques sont cocasses. "The Bride Walks Out" a donc tout pour ravir le cinèphile...