On me dit souvent que mes motivations pour aller au cinéma ainsi que mon objectivité à critiquer un film se trouvent être corrompues par mon désir somme toute féminin de contempler de beaux mâles en action. Je tiens à éclaircir ce point : c'est totalement VRAI et je vous emmerde !

Après une longue série de films d'espionnage avec l'agent secret le moins secret du monde, les studios ont décidé de refaire un reboot, histoire de donner un bon coup de fouet à une franchise vieillissante (un agent qui devrait avoir 82 ans aujourd'hui, ça se comprend). Et pour faire un reboot, rien de mieux qu'un... remake.

Pour la relève, un blond a été désigné. Sacrilège ! Ignominie ! Comment peut-on... Oh my God, Daniel Craig ! DANIEEEEEEEEL ! "Layer cake" ! Allez, j'en prendrai pour un dollar !
Du coup il incarne une nouvelle puissance virile, transporté par une fougue et un dynamisme bondissant, voire yamakasiesque, qui nous emporte sans mal dans un nouveau Bond dopé à l'adrénaline pur, se permettant même le remake d'une scène superbe où à la place d'Ursula Andress, nous voyons notre Apollon sortir de l'eau, bombant généreusement le torse et...

Quoi ? QUOI QUOI ? Bon d'accord, c'est pas très objectif mais c'est ma critique non ?

Bon bon d'accord, en fait le film n'est pas si bien que ça. Enlevé le Daniel, il reste un film dont la franchise de départ perd beaucoup de son âme pour aller partouzer avec les films post-Bourne-Parkinsoniens (sauf que là c'est à peu près lisible), se noie dans des dialogues non-sensiques, avec l'intrigue qui se relance uniquement grâce à des circonstances coupd'bolesques ou à l'incompétence de James Bond (je veux bien que ce soit ses débuts, mais par moment il passe vraiment pour un couillon de noob d'agent, qui fait tomber un objet pour se faire repérer comme un con) et des gros problèmes de tempo (c'est clair que c'est pas évident de rendre une partie de poker super bandante à faire pâlir Patrick Bruel, mais Martin Campbell s'en sort pas trop mal).

Au final, je reste agréablement surprise, pas une franche réussite mais avec l'espoir que ça ne peut qu'aller mieux !
Et c'est là qu'arriva le drame...
Bubulleparis
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le 9 août 2012

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Bubulleparis

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