"You Know my name" et bim, le retour de James Bond

Martin Campbell n'est pas un réalisateur inconnu pour la saga James Bond puisqu'il a déjà réalisé Goldeneye avec Pierce Brosman dans le rôle de l'agent secret le plus célèbre au monde.
C'est donc sans grande peur mais avec une certaine appréhension qu'il rempile derrière la caméra pour ce vingt-et-unième James Bond depuis 1963.

Exit le sourire charmeur de Pierce Brosman et bonjour à Daniel Craig pour ce nouvel opus. Depuis le temps que Brosman usait la saga, une nouvelle tête était la bienvenue pour insuffler un nouveau souffle à la saga qui était en perte de vitesse cruelle depuis quelques épisodes. Donc, Daniel Craig accepte un rôle compliqué et sombre pour cette nouvelle facette de l'espion.

On sent dès le départ du film, avec les pans en noir et blanc, la volonté du réalisateur de faire oublier les frasques des derniers épisodes pour se concentrer sur une nouvelle version de l'histoire plus sombre, plus complexe et surtout, plus intéressante. Plus on avance dans le film, plus on constate que les nouvelles aventures de Bond vont nous en mettre plein la vue. Cascades, explosions, face-à-face, on entre dans une nouvelle ère pour notre plus grand plaisir.

D'ailleurs, en parlant de face-à-face, on tient là un des plus grands face to face de l'histoire: Entre Daniel Craig et Mads Mikkelsens règne une tension impressionnante de réalisme, on a l'impression que les deux hommes ne pouvaient pas s'encadrer en dehors du tournage mais après quelques recherche, ils s'est avéré que les deux hommes s'entendent à merveille donc on peut saluer le prestation exceptionnelle à l'écran.

Pour ma part, je trouve que l'on tient une des plus belles séquences de l'histoire du cinéma avec toute la partie autour du poker: bluffant d'esthétisme, cruelle, la performance de l'ensemble des acteurs présent dans cette séquence donnent le meilleur d'eux-même pour donner l'honneur à Casino Royal de faire partie des grandes claques esthétiques du septième art. Cette séquence a été préparée de manière à ce que les acteurs se rendent coup pour coup, s'observent comme des adversaires et se mettent une pression énorme à travers des jeux de regards très efficace.

Comme dans tous les James Bond depuis le commencent de cette saga culte qui compte aujourd'hui 24 épisodes avec quelques morceaux emblématiques comme Skyfall, Goldeneye, ou tout simplement le thème principale de la saga, ce nouvel opus commence par un morceau qui est mon préféré de la saga à savoir You Know my name chanté par un Chris Cornell au sommet de sa forme et lançant parfaitement le film avec un générique aux couleurs du sujet principale du film, le poker.

La James Bond Girl parlons-en: Eva Green n'est plus à présenter, fille de Marlène Joubert, considérée comme une des plus belles femmes du monde par beaucoup de magazines et qui a tenu des rôles dans le film de Jean-Paul Salomé Arsène Lupin et dans le très controversé **The Dreamer* de Bernardo Bertolucci où elle faisait l'éloge des ses formes, prend le rôle de la James Bond Girl de ce film et elle tient son rang malgré quelques manques d'expériences sur certaines scènes, elle parvient à donner la réplique à Daniel Craig sans grandes difficultés.

Je crois avoir fais un le tour de cet opus de James Bond, on peut encore préciser que Daniel Craig n'avait pas encore la popularité qu'on lui connaît actuellement et il s'en sort admirablement bien pour sa première.

Voilà , Casino Royal est pour moi le renouveau de la saga Bond avec un ton plus dramatique, plus sombre, plus esthétique et il mérite sa place parmi les meilleurs de la saga. A savoir que chronologiquement, cet épisode devrait prendre place au tout début de la saga mais comme la saga se renouvelle par rapport à l'acteur interprétant le rôle de James Bond...