Manhattan kiss. Quelqu'un pourrait me rappeler la faiblesse qui rends n'importe quel zone du corps é
Merci à Hunky-Dori et sa merveilleuse liste Arte +7, qui m'a permis de voir cet Allen.
Allen peint ici les différentes facettes de la célébrités, les volontés de gloire et celle de rester dans la lumière, d'un film en noir est blanc. Il commence très fort Woody.
Ce n'est pas le meilleur Allen,certes, mais il y a des points, des axes que j'aime bien. Ce journaliste écrivain scénariste. Reflet cinématographique d'un Allen, absent du casting. En effet, il est réalisateur, comique, dramaturge ( les deux derniers choix peuvent être inversés au plaisir ). Il nous fait des comédies à pleurer, mais rêve par dessus tout de faire des tragédies, à l'image du Rêve de Cassandre, ou Match point...
Ce film est assez similaire à son Vous allez rencontrer un grand bel et sombre inconnu, mais version célébrités. Avec ses allers retours amoureux, ces passage dans des galeries d'art...
Pour parler un peu plus du film en lui même, je pense qu'il part peut être un peu trop loin, où il aurait fallu plus de différence entre les personnages, notamment féminins qui se ressemblent toutes. Je n'ai pas trop apprécié le rôle de l'ex femme du journaliste. Comment coucher et réussir, sans s'en apercevoir et oser faire la fine bouche ( enfin, sauf avec les bananes. )
La fin m'a surprise. Je m'attendais vraiment à voir le film de son scénar' à l'écran, après qu'on lui ai piqué l'idée. Mais au final, la boucle est bouclée. Et on comprend qui, au final, à le plus besoin d'aide. Cet homme qui a tenté de nager dans la tempête de la crise de la quarantaine, qui a eu de la réussite, parfois, avec les plus belles femmes. Une belle voiture. Des projets de folies. Mais qui était trop vieux pour vaincre ce monde où la jeunesse prime comme nous le montre le fabuleux Doc Lupus.