Celui qui s’arrête est perdu par Ygor Parizel

Sergio Corbucci en 1960 n'était pas encore le réalisateur de western spaghetti adulé par bon nombre de cinéphiles de par le monde. Corbucci à l'époque signait encore des comédies populaires ne s'inscrivant d'ailleurs pas vraiment dans le registre de ce qu'on a appelé "Comédie à l'italienne". Ce long-métrage a un scénario des plus simples racontant la guerre que se mènent deux collègues d'un bureau d'une société de transports lorsque le directeur meurt subitement pour succéder au malheureux. Le récit est émaillé par divers coups fourrées plus ou moins amusants et inspirés, si les situations et gags sont inégaux, faut reconnaître que les comédiens connaissent leur métier et savent faire rire par leur jeu grandiloquent et appuyé. La mise en scène ne fait que servir les comiques, vraiment rien à signaler de ce côté-là, par contre on tente de jouer sur le montage alternatif dans certaines scènes et assez efficacement.