Entre l'amour et l'amitié, il n'y a que la distance d'un baiser

Si trouver de bonnes comédies s'apparente à rechercher un pot d'andalouse dans la cuisine d'Etchebest, je vais finir par croire qu'il n'y a pas de bonne comédie sans Stéphane De Groodt tant je suis fan non seulement de son jeu tout en subtilité, en justesse mais aussi de ses choix de films.

C'est pourquoi j'ai été bien surpris de la notation générale de ce 'Champagne'.

Si j'admet que le sujet d'un week-end entre potes qui tourne un peu en jeu de massacre n'est pas rare, que le scénario de celui-ci n'est surement pas le meilleur, j'ai en revanche beaucoup apprécié sa fraicheur et surtout, sans vouloir me répéter, le jeu de de SDB et de Eric Elmosnino.

Leur scène dans la chambre est une vraie perle, on se l'est d'ailleurs faite deux fois de suite avec ma fille tant elle nous a fait rire.

Trop souvent les comédies pêchent non pas par leurs écritures mais parce que les 'situations', les 'sketchs,' sont joués dans un mauvais timing, ou trop vite, mais ici la qualité du casting nous épargne ça.

Si vous êtes ce qu'on appel un boomer comme disent les inquisiteurs du tofu, il y a fort à parier que cette histoire vous rappelle avec une nostalgie bienveillante une ou plusieurs des vôtres car au final "Entre l'amour et l'amitié, il n'y a que la distance d'un baiser".

Bon film.